Les acheteurs étrangers sont davantage intéressés par les copropriétés les plus neuves de Toronto et de Vancouver que par celles dont la construction remonte à plusieurs années, révèle un rapport publié jeudi par la Société canadienne d'hypothèques et de logement.

Selon le document de la SCHL, même si les taux de propriété étrangère sur le marché des copropriétés de Toronto et de Vancouver sont faibles - 3,3 % et 3,5 % respectivement -, ils bondissent lorsqu'on ne tient compte que des habitations les plus récentes.

Selon la SCHL, moins de 2 % des copropriétés torontoises construites avant l'an 2000 sont détenues par des étrangers.

Mais pour les copropriétés de Toronto construites après 2010, le taux de propriété étrangère bondit à plus de 7 %.

Selon la SCHL, un phénomène similaire peut être observé à Vancouver, où la part du marché des copropriétés construites avant 1990 et détenues par des investisseurs étrangers est de moins de 2 %.

Pour les copropriétés vancouvéroises dont la construction est survenue après 2010, la proportion de propriétaires étrangers grimpe aux environs de 6 %.

«Nous cherchons toujours à ajouter des pièces au puzzle que représente la propriété étrangère au Canada», a affirmé dans une déclaration l'économiste en chef de la SCHL, Bob Dungan.

«La collecte d'informations concernant l'investissement étranger sur le marché canadien de l'habitation demeure une priorité absolue de la SCHL», a-t-il ajouté.