La Banque du Canada affirme que les prix des propriétés à la hausse ont augmenté les niveaux d'endettement des ménages, tout en ajoutant que des mesures prises par les autorités réglementaires pour resserrer les règles de prêts hypothécaires ont aidé à gérer les risques.

Dans un discours à Kingston, en Ontario, le sous-gouverneur Lawrence Schembri a souligné, mardi, que la vigueur du marché immobilier avait accru les déséquilibres des ménages.

Néanmoins, les risques reliés à ces vulnérabilités ont été bien gérés, a-t-il ajouté.

Le gouvernement fédéral a agi à plusieurs reprises ces dernières années pour resserrer les règles de prêts hypothécaires, notamment en réduisant la période maximale d'amortissement pour des prêts assurés et en modifiant les règles d'admissibilité.

«Selon des données récentes, ces mesures ont conduit à une hausse des cotes de crédit moyennes, ce qui a amélioré la qualité du crédit des emprunteurs», a fait valoir M. Schembri devant l'Association canadienne de science économique des affaires.

S'agissant de la hausse du crédit aux ménages, le sous-gouverneur a ajouté que la croissance tendancielle du crédit hypothécaire a glissé à environ 5% en 2013-15, comparativement à 14% en 2007-2008.