Les ventes d'habitations canadiennes ont diminué en janvier pour un deuxième mois de suite, les ralentissements observés à Calgary et à Edmonton ayant été responsables de la plus grande partie du déclin, a indiqué mardi l'Association canadienne de l'immeuble (ACI).

Les ventes effectuées par l'entremise du Système interagences (surtout connu sous son acronyme anglophone MLS) de l'ACI ont reculé de deux % en janvier, par rapport à l'an dernier.

En comparaison avec le mois de décembre, les ventes ont diminué de 3,1 %.

En excluant les marchés de Calgary et Edmonton, l'activité de vente a progressé de 1,9 % par rapport à l'an dernier, a précisé l'ACI.

Mais l'économiste en chef de la Banque de Montréal, Douglas Porter, a noté que les ventes dans le reste du pays n'avaient pas été «particulièrement solides non plus», puisque 15 des 26 grands centres urbains ont affiché des ventes stables ou en déclin.

«Le marché de l'habitation du Canada ralentit notablement, essentiellement en raison du soudain refroidissement dans les villes qui était précédemment les plus actives», a précisé M. Porter dans un communiqué.

«Cependant, il y a toujours beaucoup de variations régionales (...) Nous soupçonnons qu'avec les coûts d'emprunts qui sont toujours très bas et certaines économies provinciales qui tiennent le coup, toute correction du marché immobilier ne sera l'affaire que de certaines régions précises.»

Le prix moyen des habitations vendues à l'échelle du pays s'est établi à 401 143 $ en janvier, ce qui représente une hausse de 3,1 % par rapport à l'an dernier.

Selon l'ACI, il s'agit de la plus faible augmentation annuelle depuis avril 2013.

En excluant les marchés de Vancouver et de Toronto, le prix moyen était de 312 280 $, en baisse de 0,3 % par rapport à l'an dernier.