La Banque Royale (T.RY) affirme que les taux d'intérêt plus élevés exerceront de la pression sur le marché canadien de l'habitation en 2015 et ralentiront de façon «substantielle» les hausses de prix.

Dans son plus récent rapport sur les perspectives immobilières, Recherche économique RBC avance que les taux d'intérêt actuellement en vigueur au Canada, qui n'ont jamais été aussi peu élevés, ne sont pas durables, de sorte que la banque prévoit une augmentation des taux d'intérêt à long terme d'ici à la fin de l'année, avant une période de resserrement par la Banque du Canada en 2015.

RBC affirme que si les taux montent, les reventes de domiciles diminueront de 0,9 % en 2014, à 467 200 unités, et les prix des habitations n'augmenteront que de 2,1 % en 2015, comparativement à 4,3 % cette année.

RBC qualifie les développements prévus de refroidissement et non pas d'effondrement du marché de l'habitation. Ce dernier est soutenu par une variété d'autres facteurs, incluant des taux d'immigration stables et de bonnes perspectives en matière d'emploi.

La construction d'immeubles en copropriété, en particulier dans les grandes villes, sera l'une des principales raisons du ralentissement du marché de l'habitation en 2015, alors que davantage d'unités seront disponibles, a indiqué la banque.

Même s'il y aura un ralentissement en 2015, son impact sur le marché canadien de l'habitation ne se fera probablement pas sentir avant 2016, une fois que les taux d'intérêt plus élevés seront «normalisés», a prévenu RBC.