Il est de plus en plus difficile pour les familles de posséder une propriété au Canada, et l'accessibilité devrait diminuer lors des années à venir, révèle une nouvelle étude de la Banque Royale (T.RY).

Alors que les prix des propriétés continuaient d'augmenter, la mesure d'accessibilité de RBC s'est détériorée au cours du premier trimestre de cette année, ce qui constituait sa troisième baisse lors des quatre derniers trimestres. Le recul a été particulièrement marqué dans les marchés habituellement chauds de Toronto, Calgary et Vancouver.

Le premier vice-président et économiste en chef de RBC, Craig Wright, a dit croire qu'il pourrait être encore plus difficile pour les ménages canadiens de suivre le rythme de la hausse des prix des propriétés.

À court terme, si la hausse des prix devait continuer de s'accélérer dans les principaux marchés canadiens, l'accessibilité à la propriété pourrait se détériorer, a écrit la banque dans son rapport.

À moyen terme, la normalisation de la politique monétaire entraînera des hausses des taux d'intérêt qui pourraient être trop importantes pour être compensées par d'autres facteurs de l'accessibilité, a-t-elle ajouté.

La mesure d'accessibilité à la propriété de RBC exprime la proportion du revenu avant impôts qu'un ménage doit consacrer aux coûts de possession d'une propriété selon les valeurs actuelles du marché, incluant les versements hypothécaires, les factures de services publics et l'impôt foncier. Une lecture de 50% signifie que les coûts de propriété absorbent 50% du revenu mensuel avant impôts d'un ménage.

À l'échelle nationale, l'indice a augmenté de 0,1 point de pourcentage, à 43,2%, dans la catégorie des bungalows individuels, et de 0,3 point de pourcentage, à 49%, dans celle des maisons à deux étages.