Bulle, déconnexion, exubérance: les mots ne manqent pas pour décrire le marché immobilier canadien depuis plusieurs trimestres déjà.

Selon un nouveau rapport de la Deutsche Bank, il serait maintenant le plus surévalué de toute la planète.

Le prix des propriétés y serait trop élevé de 60% par rapport aux standards historiques, selon les économistes Peter Hooper, Torsten Slok et Matthew Luzzetti.

Le Canada prend ainsi la première place à ce palmarès, devant la Belgique, la Nouvelle-Zélande, la Norvège et l'Australie.

À l'autre bout du spectre, plusieurs marchés sont sous-évalués, notamment le Japon (- 39%), la Corée (- 18%) et l'Allemagne (- 15%).

Le prix moyen des propriétés vendues s'est élevé à 391 820$ en octobre au Canada, 8,5% de plus qu'en 2012.