Les prix des logements en juillet ont légèrement augmenté aux États-Unis pour le dix-huitième mois consécutif, selon l'enquête Case-Shiller publiée mardi par Standard and Poor's.

Le prix moyen des logements à la vente dans les vingt plus grandes métropoles du pays a progressé de 0,6% par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières, indique l'agence de notation dans un communiqué. En données non-ajustées des variations saisonnières, la hausse est de 1,8%.

L'indice qui décrit l'évolution du marché immobilier avec deux mois de retard, avait progressé de 0,9% en juin.

En glissement annuel, l'indice a augmenté en juillet de 12,4%, légèrement au-dessus de la prévision médiane des analystes.

«Depuis avril 2013, les prix des logements augmentent dans chacune des 20 plus grandes villes mais ces gains mensuels ont ralenti», notait David Blitzer, un des responsables de l'agence.

«À la suite de la hausse des taux d'intérêt sur les crédits immobiliers qui a commencé en mai dernier, les demandes d'emprunts immobiliers ont décliné, suggérant que cette hausse des taux affecte le marché», poursuit ce responsable. Selon lui, «l'annonce par la Réserve fédérale (Fed) la semaine dernière de la poursuite des mesures d'assouplissement monétaire ne peut avoir qu'un effet limité, même s'il est favorable, sur le marché du logement», conclut M. Blitzer.

La hausse des prix a été tirée par la région du sud-ouest des États-Unis. À Las Vegas, en glissement annuel, les prix des logements ont grimpé de 27,5%, à San Francisco, ils sont en hausse de 24,8% et à Los Angeles de 20,8%. Ces régions avaient été parmi les plus affectées par la crise immobilière.