Les prix des habitations au Canada ne donnent pas l'impression de vouloir baisser cette année, selon les résultats d'une étude de Royal LePage.

Dans un rapport rendu public mardi, la société de courtage immobilier a indiqué que les prix des maisons standard à deux étages et des maisons individuelles de plain-pied avaient grimpé de 2,7% au cours du deuxième trimestre, comparativement à la même période il y a un an.

Durant la période d'avril à juin, le prix moyen des maisons standard à deux étages était de 419 614 $, tandis que celui des maisons individuelles de plain-pied atteignait 386 547 $.

Le prix moyen des appartements en copropriété standard a quant lui enregistré une hausse plus modeste de 1,2%, à 248 750 $.

Vancouver est demeurée la ville la plus chère au pays lors du plus récent trimestre, même si les prix y ont diminué par rapport à l'année dernière. Le prix moyen d'une maison individuelle de plain-pied a baissé de 3,2%, à 1 052 500 $, et celui des maisons standard à deux étages a reculé de 2,3%, à 1 151 250 $.

Les prix des habitations à Montréal ont connu une croissance plus modérée, partiellement attribuable à une augmentation du nombre de premiers acheteurs sur le marché. Le prix des maisons individuelles de plain-pied a augmenté de 2,7%, et celui des maisons standard à deux étages, de 3,3%. Le prix des appartements standard en copropriété est demeuré plutôt stable, ayant augmenté de seulement 1,6%, à 240 306 $.

Royal Lepage a laissé entendre que la tendance à la hausse des prix des habitations se poursuivrait au moins jusqu'à la fin de l'année. Les prix devraient progresser de trois pour cent pour l'année complète, comparativement à 2012.

«Tant pis pour ceux et celles qui souhaitaient la matérialisation de leurs prédictions quant à l'éclatement d'une bulle immobilière et à une chute phénoménale de la valeur des résidences», a affirmé le président et chef de la direction de Royal LePage, Phil Soper, dans un communiqué de presse.

Le marché des appartements en copropriété dans des villes comme Toronto pourrait diminuer à court terme, avant une correction à long terme.

«Nous sommes d'avis que les appartements en copropriété gagneront en importance au Canada à l'avenir», a indiqué M. Soper.

«À court terme, nous prévoyons constater un certain degré d'incertitude et des fluctuations modérées des prix, surtout à Toronto, qui fait actuellement face à une croissance fulgurante de l'offre. Toutefois, nos perspectives à moyen et long terme demeurent très positives. Ce type de logement continue d'être appuyé par les tendances démographiques et en matière d'urbanisme, ainsi que par l'évolution des préférences des consommateurs», a-t-il ajouté.