Même si le pouvoir de négociation augmente, la location d'un chalet demeure financièrement plus avantageuse que l'achat pour bon nombre de Québécois.

Selon Aurèle Courcelles, planificateur financier au Groupe Investors, les gens à la recherche d'une résidence secondaire sous-estiment souvent les frais associés à ce type de propriété. Outre les impôts fonciers et les taxes scolaires (qui dépassent facilement les 1500$ pour un chalet de 200 000$), il faut penser aux frais d'intérêt sur l'hypothèque si un prêt est contracté, aux dépenses d'entretien et de réparations, aux assurances et aux frais de déplacement. Des milliers de dollars chaque année.

«Si on ne peut pas se permettre de payer toutes ces dépenses-là à long terme, on est peut-être mieux de louer, surtout si on ne l'utilise pas régulièrement», note M. Courcelles. À titre d'exemple, une recherche-éclair nous a permis de trouver un joli chalet rustique de sept personnes au bord du Lac à la truite, dans les Laurentides, pour 200$ à 300$ le week-end, et 600$ à 700$ la semaine, selon la saison.