Les ventes de logements dans deux des marchés les plus chauds du Canada, Toronto et Vancouver, montrent des signes de ralentissement, mais les acheteurs n'obtiennent pas encore de répit en ce qui a trait aux prix, selon des associations locales de courtiers immobiliers.

L'association des courtiers immobiliers de la région métropolitaine de Toronto a indiqué jeudi que le nombre de logements mis en vente par le propriétaire et vendus par ses membres le mois dernier avait baissé de 13% à Toronto même et de 5,4% dans l'ensemble de la région du Grand Toronto, par rapport à l'an dernier.

La baisse constatée à Toronto survient après plus d'une année d'augmentations des prix supérieures à la moyenne dans la plus grande ville au pays.

À Vancouver, les ventes de logements ont chuté à leur niveau le plus bas depuis plus de 10 ans, en juin, alors qu'elles ont dégringolé de 17,2% par rapport au mois précédent, selon des données rendues publiques mercredi.

Néanmoins, les prix dans les deux villes sont demeurés plus élevés qu'il y a un an.

Dans l'ensemble, il y a eu 9422 ventes dans la région du Grand Toronto en juin, à un prix moyen de 508 622 $, comparativement aux 9959 ventes de juin 2011, dont le prix moyen était de 474 223 $.

La chambre immobilière de la région métropolitaine de Vancouver a fait état mercredi de 2362 ventes en juin, en baisse comparativement aux 2853 de mai. Il s'agit également d'un recul de 27,6% par rapport à juin 2011, alors que 3262 ventes avaient été conclues.