La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) a indiqué vendredi que le rythme des mises en chantier a ralenti au pays en mai, après avoir affiché une performance solide en avril.

La tendance des mises en chantier d'habitations au Canada se chiffrait à 212 400 en mai, a précisé l'organisme. Cette tendance correspond à la moyenne mobile du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d'habitations. Ce nombre se situait à 211 400 en mai; il était en baisse par rapport à celui de 243 800 enregistré en avril.

Dans les centres urbains, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier d'habitations a diminué de 15,8% en mai, pour s'établir à 189 600. Il s'est replié de 4,2% dans la catégorie des maisons individuelles et de 20,7% dans celle des logements collectifs, pour se situer respectivement à 64 300 et à 125 300.

En mai, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier en milieu urbain a baissé de 35,8% au Québec, de 18,3% en Ontario et de 7,7% dans les Prairies, tandis qu'il a augmenté de 6,4% dans l'Atlantique et de 20,9% en Colombie-Britannique. Dans chacune de ces régions, la variation de l'activité - à la hausse ou à la baisse - est principalement attribuable au segment des logements collectifs.

La tendance des mises en chantier d'habitations dans les centres urbains du Québec se chiffrait à 39 800 en mai. Cette tendance correspond à la moyenne mobile du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d'habitations. Ce nombre se situait à 35 500 en mai; il était en baisse par rapport à celui de 55 300 enregistré en avril.

La construction résidentielle s'est intensifiée dans les centres urbains du Nouveau-Brunswick. Le nombre de mises en chantier d'habitations est passé de 236 en mai 2011 à 340 en mai 2012.

«L'accélération de l'activité au mois de mai dans les centres urbains de la province est principalement attribuable à la hausse importante du nombre de mises en chantier de maisons individuelles à Fredericton et de logements collectifs à Moncton», a déclaré Claude Gautreau, analyste principal de marché à la SCHL pour le Nouveau-Brunswick