Le marché immobilier canadien freine, mais son ralentissement est moins marqué que celui de la plupart des autres pays développés, d'après une étude de la Scotia.

L'économiste Adrienne Warren souligne que le prix réel des maisons a baissé au deuxième trimestre de 2011 dans la majorité des grands marchés d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Australasie.

Le Canada, la France et la Suisse sont les seules exceptions.

Au pays, la valeur des maisons existantes a grimpé de 5% par rapport à l'an dernier entre le début d'avril et la fin juin. Les prix semblent s'être stabilisés en juillet et août.

La Scotia estime cependant que plusieurs phénomènes pourraient venir ternir cette performance. La banque évoque notamment l'incertitude économique et la perte de régime du marché de l'emploi.

Au bout du compte, Adrienne Warren s'attend à ce que le nombre de transactions baisse légèrement d'ici la fin de l'année et à ce que les prix demeurent relativement stables.