Les banques américaines en difficulté ont représenté près de 12 % de toutes les institutions bancaires assurées par le gouvernement fédéral aux États-Unis, lors des trois premiers mois de 2011, soit le niveau le plus élevé en 18 ans.

Cette proportion est sensiblement la même que celle observée au cours de la période d'octobre à décembre de l'an dernier, bien que la hausse du nombre de banques à problème assurées par la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) soit en train de ralentir.

La FDIC n'a ajouté que quatre banques à sa liste des établissements à problème lors du premier trimestre de 2011, le total étant passé de 884 à 888.

Les banques figurant sur cette liste du fonds de garantie américain des dépôts bancaires sont celles disposant de peu de protection financière contre le risque.

Dans son ensemble, l'industrie bancaire américaine a enregistré lors des mois de janvier à mars des profits de 29 milliards US, soit son total le plus élevé réalisé depuis que la crise financière a éclaté, il y a plus de trois ans.

Néanmoins, seulement une petite fraction des 7574 banques assurées par la FDIC - le 1,4 % d'entre elles dont les actifs dépassent 10 milliards US - ont alimenté cette croissance du bénéfice net. Il s'agit des plus importantes institutions telles que Bank of America, Citigroup, JPMorgan Chase ainsi que Wells Fargo.

Les grandes banques ont été responsables d'environ 24,4 milliards US des profits réalisés par toute l'industrie au premier trimestre.