Le marché de la revente n'est pas à la veille de ralentir s'il faut en juger par les résultats d'une enquête internet réalisée pour le compte de la Banque Royale.

Trois Québécois sur dix affirment qu'il est probable qu'ils achètent une maison au cours des deux prochaines années. Ils jetteront leur dévolu sur une propriété déjà existante pour la grande majorité d'entre eux. La maison détachée est le type d'habitat le plus privilégié par les répondants. Suivent ensuite l'appartement, la maison jumelée et la maison en rangée.

La 18e enquête annuelle sur les tendances du marché résidentiel de RBC a été réalisée sur l'internet par Ipsos Reid du 12 au 17 janvier 2011, auprès de 2103 adultes au Canada. La marge d'erreur des résultats nationaux est de 2,2 points de pourcentage, 19 fois 20.

Le sondage montre surtout que les Québécois débordent de confiance à l'égard de l'investissement immobilier. Ils estiment que la valeur de leur propriété a augmenté de 17% au cours de la dernière année, soit 5% de plus que la perception des Ontariens et des Britanno-Colombiens. En réalité, la valeur moyenne des propriétés a progressé de 6,9% au Québec en 2010, ce qui reste deux fois plus élevé que l'inflation.

Autre illusion, 30% des Québécois interrogés croient que le marché est à l'avantage des acheteurs. Vérification faite auprès du service des études économiques de Desjardins, le marché est resté à l'avantage des vendeurs pendant toute l'année 2010. C'est encore le cas en 2011.

«Au Québec, le marché de l'habitation est resté stable comparativement à ceux des autres régions. On y observe un haut niveau de confiance en ce qui a trait aux avantages liés à l'achat d'une maison», dit, dans un communiqué, Patrice Sieber, chef régional de l'exploitation pour le Québec, Banque Royale du Canada.