Les ventes canadiennes d'actifs immobiliers devraient être inférieures d'environ 15% cette année à leur sommet de 2007, selon un rapport rendu public mardi par la Banque Scotia (T.BNS).

Adrienne Warren, économiste principale de la banque, estime que le marché de l'habitation devrait demeurer relativement équilibré entre les acheteurs et les vendeurs tout au long de l'année.

Les vendeurs seront vraisemblablement en meilleure position durant la première moitié de l'année, mais la situation devrait être plus favorable aux acheteurs durant l'automne, affirme-t-elle.

Dans son rapport, la Scotia affirme que les facteurs économiques soutenant la demande - des taux d'intérêt faibles comme jamais et une croissance constante de l'emploi - demeurent en place.

Néanmoins, les ventes vont diminuer cette année et jusqu'en 2012, alors que la demande changera à la suite du boom immobilier sans précédent de la dernière décennie, prévoit Mme Warren.

Le rythme des ventes sera plus élevé durant la première moitié de 2011, avant que la hausse prévue des taux d'intérêt et le resserrement des conditions du crédit ne contribuent à calmer les choses plus tard cette année.

Mme Warren prévient que la hausse des taux d'intérêt hypothécaires, jumelée aux faibles revenus des ménages et aux prix élevés des résidences, aura pour effet de réduire la capacité financière des acheteurs et, du même coup, les ventes.