Le taux d'inoccupation moyen dans les grands centres urbains du Canada est passé de 2,7% en avril 2009 à 2,9% en avril 2010, selon des données rendues publiques mardi par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

Au Québec, le taux d'inoccupation moyen des immeubles privés comprenant trois logements et plus s'établissait à 2,5% en avril dans les centres urbains, une hausse de 0,2 point par rapport à la même période l'an dernier.

À l'échelle nationale, c'est à Québec qu'on note le taux d'inoccupation le plus bas, à seulement 0,4%. À l'opposé, Windsor (12,4%), Abbotsford et Peterborough (6,6% chacun) avaient les taux d'inoccupation les plus élevés.

L'économiste en chef de la SCHL, Bob Dugan, a expliqué que la construction de logements locatifs et la concurrence livrée par le marché des copropriétés ont ajouté aux pressions à la hausse qui s'exercent sur les taux d'inoccupation.

Dans la catégorie des appartements de deux chambres, les loyers mensuels moyens les plus chers ont été relevés à Vancouver (1150 $), Toronto (1134 $), Calgary (1082 $) et Ottawa (1061 $).

Quant aux loyers mensuels moyens les plus bas dans ce segment, ils ont été observés à Saguenay (522 $), Trois-Rivières (531 $) et Sherbrooke (556 $).

Le taux d'inoccupation dans la région de Montréal est demeuré relativement stable pour une troisième année d'affilée. Le taux d'inoccupation y a légèrement augmenté (de 2,7% à 2,8%).

La SCHL a enfin observé une détente du marché locatif de la région de Gatineau en avril 2010. Le taux d'inoccupation global y a atteint 2,8%, comparativement à 2% au printemps 2009.