Le Bureau de la concurrence du Canada aimerait apporter des changements aux montants déboursés par les Canadiens en commissions aux agents immobiliers, après qu'une enquête du groupe eut déterminé que la plus grande association de courtiers en immobilier du pays avait recours à des règles anti-concurrentielles.

La décision pourrait ouvrir le marché à des solutions de rechange moins coûteuses ou se traduire par de plus faibles frais d'inscription sur le Service inter-agences, ou SIA.

D'après une note interne de l'Association canadienne de l'immeuble (ACI) destinée à ses membres, le Bureau de la concurrence aurait informé l'ACI que ses règles empêchaient la concurrence dans leur industrie, et qu'il leur recommandait de les modifier.

Selon la note signée par le président de l'ACI, Dale Ripplinger, le Bureau de la concurrence s'inquiéterait du fait que les règles de l'association immobilière limitent le choix des consommateurs et leur recours à des modèles d'affaires alternatifs.

Le groupe d'Ottawa aurait ainsi demandé à l'ACI de retirer ces restrictions, sans quoi le commissaire à la concurrence pourrait initier une procédure devant le Tribunal de la concurrence.