Les acheteurs devront s'attendre à payer en moyenne 263 500$ pour une maison à Montréal en 2009, selon une étude publiée mardi par Royal LePage.

Un nombre élevé d'acheteurs d'une première habitation combiné des propriétés abordables devraient faire grimper de 2,1% à 263 500$ le prix moyen des maisons à Montréal, selon l'étude.

À cause d'un premier trimestre très lent, le nombre de ventes devrait se chiffrer à 30 050 unités, en baisse de 4,6% par rapport à 2008.

«Si l'on se penche sur les six premiers mois de 2009, on se rend compte que janvier et février ont été anormalement tranquilles, puisque les acheteurs ont réagi tout naturellement à la conjoncture économique instable en s'éloignant du marché», explique Dominic St-Pierre, directeur des Services immobiliers de Royal LePage.

Selon M. St-Pierre, le marché a commencé à s'activer au printemps alors que les acheteurs d'une première habitation cherchaient les aubaines sous les 200 000$. Il a noté une hausse considérable de la demande pour tous les types de propriétés en mai et juin, ce qui laisse présager un bon deuxième semestre.

De 2001 à 2007, les vendeurs avaient beau jeu dans un marché où les maisons se vendaient très rapidement. Mais dans un contexte économique particulièrement difficile, le marché a tourné à l'avantage des acheteurs de la fin de 2008 au début de 2009.

Le marché actuel semble en équilibre selon M. St-Pierre et devrait avantager tout le monde. «Les vendeurs obtiendront des prix légèrement plus élevés pour des inscriptions de qualité et les acheteurs pourront prendre le temps de choisir une maison en fonction de leurs besoins, et ce, à un prix raisonnable».

De fait, l'activité immobilière est plus intense dans les secteurs abordables, comme Dorval, Lachine, Beaconsfield et LaSalle/Verdun. Mais cette hausse de l'activité entraîne aussi une hausse des prix.

Dans les quartiers plus dispendieux, comme Saint-Bruno, Côte-Saint-Luc, Notre-Dame-de-Grâce ou Westmount, les prix sont demeurés stables ou ont baissé légèrement.