La chute des taux hypothécaires et l'augmentation des revenus des ménages favorisent l'accessibilité à la propriété au Canada.

C'est ce qu'indique un rapport de RBC qui fait état d'une amélioration des indices d'accessibilité dans tous les segments du marché de l'habitation au cours du quatrième trimestre de 2008.Comparativement à l'année précédente, les indices de RBC se sont améliorés de 2,3% à 3,5%. Ces indices mesurent la proportion du revenu avant impôts qu'un ménage doit consacrer aux coûts de possession d'une propriété.

Ainsi, l'indice d'accessibilité des bungalows détachés est passé à 43,7%; celui des maisons en rangée, à 35,4%; celui des appartements en copropriété à 30,1% et celui des maisons de deux étages à 50%.

Plus l'indice est élevé, plus il en coûte cher d'acquérir et de détenir la propriété. Ainsi, un indice d'accessibilité de 50% signifie que les coûts de propriété, y compris les versements hypothécaires, les services publics et les impôts fonciers, absorbent 50% du revenu mensuel avant impôts d'un ménage type.

Dans les grandes villes canadiennes, l'indice d'accessibilité de RBC pour un bungalow détaché s'est établi aux niveaux suivants: 70,3% à Vancouver; 51,3% à Toronto; 42,7% à Calgary; 42,7% à Ottawa et 39,4% à Montréal.

Pour l'ensemble du Québec, l'indice pour le bungalow détaché est passé à 34,6%; celui des maisons en rangée, à 29,5%; celui des appartements en copropriété, à 28,8%; et celui des maisons de deux étages, à 41,7%.

Le rapport note par ailleurs que le marché immobilier du Québec a résisté étonnamment bien au ralentissement général observé dans l'ensemble du Canada jusqu'à maintenant. Il prévient cependant que les effets de la récession seront de plus en plus difficiles à surmonter au cours des prochains mois.

L'activité immobilière a ralenti dans la région de Montréal depuis la fin de l'été dernier. Les prix sont toutefois demeurés assez stables jusqu'à maintenant. On prévoit cependant qu'ils fléchiront cette année.