Des sept scieries acquises par Eacom, deux d'entre elles sont actuellement inactives: celles de Sainte-Marie, au Québec, et d'Ear Fall, en Ontario. Y a-t-il de l'espoir pour les travailleurs de Sainte-Marie?

L'un des problèmes de la scierie est que contrairement aux autres d'Eacom, son bois n'est pas récolté sur des terres de la Couronne. Il provient plutôt d'une multitude de petits propriétaires privés.

«Ce n'est pas la même dynamique qu'en Abitibi. C'est plus compliqué, et c'est plus cher», dit Jean-François Mérette, vice-président de l'exploitation chez Eacom.

La scierie de Sainte-Marie entre aussi en compétition avec d'autres scieries situées au Canada, mais qui s'approvisionnent avec du bois américain. La différence, c'est qu'elles n'ont pas à payer de tarifs lorsqu'elles exportent aux États-Unis.

«C'est dans nos plans de repartir Sainte-Marie et nous y travaillons, dit tout de même Rick Doman à ce sujet. Il est dans nos intentions d'opérer toutes nos scieries, mais il faut faire un peu de planification. D'ici trois à six mois, nous devrions avoir un plan.»