Les quelque 400 employés des trois usines montréalaises du fabricant de robinetterie industrielle Velan ne sont plus en lockout.

Vendredi soir, la Fédération de l'industrie manufacturière, affiliée à la CSN, a annoncé par communiqué que les syndiqués montréalais de Velan avaient voté à 62% en faveur de l'entente proposée par la conciliatrice Louise Létourneau.

Mme Létourneau avait été mandatée par le ministère du Travail pour arriver à un compromis dans le but de mettre fin au lockout décrété le 25 mai, quelques jours après le rejet des travailleurs de l'offre qualifiée de finale par l'entreprise.

La direction de Velan [[|ticker sym='t.vln'|]]  proposait alors un «changement important au niveau de la flexibilité de la main-d'oeuvre», selon le syndicat, qui faisait craindre des mises à pieds à ses employés de Montréal. Ceux de Granby avaient entériné l'entente de principe à 90%.

Le président du syndicat de Velan Montréal, Jose Sousa, a dit par communiqué avoir «obtenu des assurances satisfaisantes à ce niveau». Il a dit croire que la partie syndicale avait «cédé sur certains points», mais avait obtenu «en bout de piste» une convention collective «honnête» permettant de préserver les emplois.

L'entente d'une durée de trois ans prévoit une augmentation salariale de 7,5% et une bonification du régime de retraite. Elle comprend également la formation d'un comité d'amélioration opérationnelle patronal-syndical qui coordonnera l'implantation des nouvelles méthodes de travail et des activités de formation qui s'y rattachent.

«Nous sommes très heureux d'être parvenus à une entente avec nos employés de Montréal», a déclaré Sabine Bruckert, vice-présidente des ressources humaines de Velan, dans un communiqué. Elle a qualifié la solution proposée par la conciliatrice d'«intéressante».