Le secteur manufacturier canadien subit toujours les contrecoups du plongeon des prix de l'énergie, mais donne des signes d'amélioration en Ontario, selon les impressions recueillies auprès de gestionnaires en approvisionnement de l'industrie.

L'indice RBC des directeurs d'achats de l'industrie manufacturière canadienne s'est établi à 49,8 points en mai. C'est le quatrième mois de suite qu'il est inférieur à 50 points, le niveau qui distingue les opinions positives des négatives.

La confiance des fabricants est restée particulièrement faible dans la région de l'Alberta et de la Colombie-Britannique, à 43,2 points, ce qui était néanmoins en hausse par rapport à 42,0 points en avril. La confiance s'est détériorée au Québec, où l'indice a glissé à 50,1 points en mai par rapport à 51,1 points en avril.

Mais la confiance a grimpé en Ontario, l'indice y étant passé de 54,0 points en avril à 55,5 points en mai, et dans le reste du pays.

Selon la Banque Royale, les données régionales et les commentaires anecdotiques liés aux commandes pour exportations permettent de croire que la faiblesse liée aux prix de l'énergie continue d'avoir un impact dominant.

Le premier vice-président et économiste en chef de la Banque Royale, Craig Wright, s'est dit encouragé par le léger rehaussement de la conjoncture pour le secteur canadien de la fabrication en mai, même si l'indice n'est pas passé en territoire de croissance positive.

Selon M. Wright, le renforcement de l'économie américaine et l'affaiblissement du dollar canadien devraient stimuler la demande pour les exportations canadiennes au deuxième semestre de l'année.