Une rencontre aura lieu jeudi entre les parties patronale et syndicale de l'entreprise Orica Canada afin de discuter de la mise à pied annoncée de 90 travailleurs de l'usine de Brownsburg-Chatham, dans les Laurentides.

Le fournisseur d'explosifs commerciaux et de systèmes de dynamitage procédera à la fermeture progressive du service des composants ainsi qu'au transfert des activités d'assemblage manuel des composants non électriques vers l'usine de Cuatrocienegas, au Mexique.

Le syndicat de l'usine, affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), a dénoncé mercredi cette délocalisation par voie de communiqué.

Il s'agit, d'après le syndicat, d'une «décision illogique» qui remet en cause l'avenir de l'établissement de Brownsburg-Chatham «en s'attaquant au coeur des activités de l'entreprise et de l'expertise développée au Québec».

L'entreprise avait fait valoir la veille que malgré ces mises à pied, l'usine demeurerait «le centre névralgique de la société» en ce qui a trait à la production des systèmes électroniques de mise à feu.

Selon le président du syndicat, Daniel Campeau, cette décision sonne le glas de l'expertise développée localement tout en confinant l'usine de Brownsburg-Chatham à faire de l'assemblage.

L'usine emploie quelque 530 employés, tous secteurs d'activité confondus, selon le conseiller syndical Philippe Leclerc, qui a confirmé la tenue d'une rencontre entre les deux parties.