Le conglomérat américain United Technologies (UTX), propriétaire de Pratt & Whitney, a annoncé mardi un bénéfice net en hausse de près de 17,5% à 1,56 milliard de dollars, ce qui est bien au-delà des prévisions des analystes.

Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, variable surveillée par les marchés, le bénéfice par action atteint 1,70 dollar, après 1,62 dollar sur la même période de l'an dernier. Les analystes tablaient en moyenne sur 1,57 dollar.

UTC en a profité pour affiner ses prévisions pour 2013: son résultat net par action devrait se situer dans une fourchette de «6 à 6,15 dollars», au lieu de «5,85 à 6,15 dollars» anticipés auparavant. Au titre du premier semestre, il ressort à 3,09 dollars (hors éléments exceptionnels).

Son chiffre d'affaires devrait atteindre 64 milliards de dollars, alors que le groupe tablait sur une fourchette de «64 à 65 milliards» précédemment. Le chiffre d'affaires semestriel a atteint 30,40 milliards de dollars.

Au deuxième trimestre, l'activité d'UTC a bondi de presque 16% à 16 milliards de dollars, contre 13,80 milliards un an plus tôt, grâce aux acquisitions réalisées. À périmètre constant, elle est restée stable.

«Nous avons eu un premier semestre solide et nous continuons sur cette lancée», a déclaré Louis Chenevert, PDG d'UTC, cité dans le communiqué.

«Une exécution solide, des économies structurelles supplémentaires, et des stocks en croissance nous ont incités à réviser à la hausse le bas de la fourchette de notre prévision de bénéfice par action», a-t-il expliqué.

Le groupe s'est également félicité des actions entreprises en matière de gestion des coûts «qui portent leurs fruits», car il identifie «toujours plus de programmes de restructuration affichant de solides retours».

Il entend dépenser 450 millions de dollars en 2013 pour sa restructuration contre 350 prévus auparavant.

Le résultat opérationnel a progressé de 15% au deuxième trimestre à 2,50 milliards de dollars. Les liquidités générées par les activités ont atteint 1,9 milliard de dollars, contre 1,70 milliard un an plus tôt.

UTC a par ailleurs racheté pour 335 millions de dollars de ses propres actions sur le trimestre.

«Avec la finalisation de la cession de Rocketdyne (moteurs de fusée, NDLR) en juin, la transformation du portefeuille d'UTC est achevée et nous nous concentrons désormais sur l'exécution»,a indiqué M. Chenevert.

Selon lui, ses récentes acquisitions --l'équipementier Goodrich pour 18,4 milliards de dollars et IAE (moteurs d'avion)-- «continuent de dépasser les espérances et de créer de nouvelles opportunités pour assurer une croissance organique sur le long terme».