La brasserie Molson Coors (T.TPX.B) a affirmé qu'il faudrait probablement attendre plusieurs mois avant que soit renversé complètement l'impact sur les ventes et les profits de l'entreprise du lock-out dans la Ligue nationale de hockey (LNH).        

Le chef de la direction, Peter Swinburn, a parlé d'un impact «permanent» sur les résultats de la deuxième moitié de 2012. Il a dit être confiant que le bassin de partisans n'ait pas été affecté pour l'avenir.

Molson Coors a annoncé jeudi avoir réalisé au quatrième trimestre un bénéfice net en recul, à 60 millions, ou 33 cents par action, et des ventes accrues, à 1,48 milliard.

Les résultats du trimestre incluent un certain nombre d'éléments non récurrents ayant entraîné une charge avant impôts de 22,8 millions, laquelle est composée de charges de restructuration de 19,7 millions et d'autres charges de 2,8 millions liées aux régimes de retraite.

Le brasseur a indiqué que son bénéfice sous-jacent après impôts avait été de 126,1 millions, ou 69 cents par action.

Sur le plan opérationnel, l'entreprise a progressé, ayant vu ses volumes et ventes augmenter par rapport à l'an dernier, même si le quatrième trimestre de 2011 comptait une 14e semaine, une de plus qu'à l'habitude.

Au quatrième trimestre de 2011, Molson Coors avait enregistré un bénéfice net de 173,2 millions, ou 95 cents par action, et des revenus de 1,39 milliard. Son bénéfice sous-jacent après impôts avait été de 176 millions, ou 97 cents par action.

À la Bourse de Toronto, jeudi, les actions de Molson Coors valaient 44,08 $, en baisse de 52 cents, soit 1,17 pour cent par rapport à leur précédent cours de clôture.