Mega Brands (T.MB) a annoncé jeudi que le Bureau de décision et de révision a rejeté toutes les allégations de délit d'initiés contenues dans une procédure administrative entreprise par l'Autorité des marchés financiers (AMF) à l'encontre de certains hauts dirigeants actuels et anciens de la compagnie.

L'AMF réclamait près de 6,5 millions relativement à des transactions effectuées sur la base d'informations non dévoilées, concernant un garçonnet décédé après avoir avalé un aimant qui s'était détaché d'un des jouets de Mega Brands.

Cette information était contenue dans une plainte déposée en Ontario par les anciens propriétaires de Rose Art, qui avaient vendu leurs activités à la compagnie montréalaise en 2005.

Le chef de la direction de Mega Brands, Marc Bertrand, avait réfuté les accusations et s'était dit confiant d'être blanchi une fois tous les faits connus.

Le conseiller juridique principal de la compagnie, Mark Girgis, estimait que Mega Brands n'était pas concerné par les mesures de l'AMF, qui portaient sur des options exercées par d'anciens propriétaires et dirigeants de Rose Art, en plus d'amendes totalisant 1,62 million.

Le fabricant de jouets se relève lentement après avoir été acculé à la faillite par le rappel de plusieurs jouets magnétiques achetés de Rose Art.