Le fabricant de portes et fenêtres québécois GBO (T.GBO) a fait faillite, ayant échoué à soumettre un plan de restructuration sous la protection des tribunaux, a annoncé vendredi le syndic nommé par la cour pour l'entreprise.

Le fabricant des portes et fenêtres de marque Bonneville et Polar a annoncé il y a un mois qu'elle envisageait de présenter une proposition en vertu de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité dans l'espoir de restructurer ses obligations envers ses créanciers.

Mais puisque GBO n'a pas déposé de proposition dans les délais prévus, «la compagnie est par conséquent réputée avoir fait dès lors une cession de ses biens», a indiqué RSM Richter par voie de communiqué.

De plus, puisque l'entreprise ne répond désormais plus aux exigences pour le maintien de son inscription à la Bourse de croissance TSXV, cette dernière a suspendu toute opération sur les titres de GBO et a reclassifié la société comme émetteur du groupe 2.

GBO avait précédemment annoncé qu'elle cessait ses activités en raison d'un manque de liquidités qui l'ont empêchée de payer ses fournisseurs de bois et d'autres matériaux.

En août, GBO avait dévoilé une perte nette deux fois plus importante pour son plus récent trimestre, en raison de ventes beaucoup moins importantes. La compagnie a perdu 1,8 million $, ou 10 cents par action, pour les trois mois clos le 31 mai, comparativement à une perte de 770 000 $, ou deux cents par action, un an plus tôt.

Ses ventes avaient chuté à 3,1 millions $, par rapport à 4,6 millions $. Ses ventes au Canada avaient diminué de plus de la moitié, passant de 2,7 millions $ à 1,2 million $, tandis que les ventes aux États-Unis avaient reculé d'un peu plus de six pour cent, à 1,8 million $.