United Technologies a annoncé lundi son intention d'éliminer 1500 nouveaux emplois d'ici la fin de l'année, en plus des 900 postes déjà supprimés en 2010.

La semaine dernière, le conglomérat industriel américain a annoncé avoir enregistré une hausse de près de 14 pour cent de son bénéfice net au deuxième trimestre, expliquant ce résultat par l'extrême attention portée au contrôle des coûts.

L'entreprise a sacrifié un grand nombre d'emplois au plus fort de la récession. L'an dernier, elle a mis à pied 11 600 de ses travailleurs.

Les plus récents licenciements, cependant, surviennent alors que la compagnie vient de réaliser sa première hausse de revenus en près de deux ans, grâce à la reprise des commandes dans le secteur aérospatial et dans celui du transport par camion réfrigéré. La société a aussi revu à la hausse ses attentes en matière de profits.

La société mère d'entreprises telles que le fabricant de moteurs pour avion Pratt & Whitney - incluant Pratt & Whitney Canada - Otis Elevator et Sikorsky Aircraft a déjà fait savoir qu'elle devrait encaisser 121 millions $ de coûts de restructuration et autres, cette année.

La compagnie de Hartford, au Connecticut, a pas précisé à quel endroit auraient lieu les mises à pied annoncées.

United Technologies employait pas moins de 206 7000 personnes à la fin de 2009.

Le cours des actions de la société a terminé la séance de lundi à 71,59 $ US à la Bourse de New York, en hausse de 69 cents US, ou près d'un pour cent, par rapport à son précédent taux de clôture.