Le fabricant d'équipement destiné au traitement, au recyclage et à la purification des eaux, ainsi qu'à la production de pâtes et papiers GLV (T.GLV.A) a clos le premier trimestre de son exercice 2010 avec des revenus et des profits en baisse, alors que le ralentissement économique mondial se poursuit.

Le bénéfice net de l'entreprise s'est établi à 0,8 million de dollars, ou trois cents par action pour la période de trois terminée le 30 juin dernier, comparativement à 2,1 millions ou huit cents par action, au même trimestre de l'exercice précédent.

Le Groupe Traitement des Eaux de GLV a affiché une rentabilité en hausse par rapport à l'an dernier tandis que les résultats du Groupe Pâtes et Papiers ont subi les effets du ralentissement économique mondial.

Les revenus consolidés de l'entreprise ont, pour leur part, reculé de 22,1 pour cent par rapport à l'an dernier pour se fixer à 113,3 millions. Ce recul est principalement attribuable au déclin marqué des investissements en nouvelles infrastructures par la clientèle mondiale du Groupe Pâtes et Papiers.

Les revenus de ce groupe ont diminué de 38,3 pour cent pour se chiffrer à 46,7 millions au premier trimestre, alors que ceux du Groupe Traitement des Eaux ont reculé de 4,1 pour cent pour s'établir à 63,8 millions.

Au 30 juin dernier, le carnet de commandes de GLV totalisait 244,5 millions par rapport à 272,7 millions au 31 mars, soit à la fin du trimestre précédent et à 354,1 millions au 30 juin 2008. Ces variations sont principalement attribuables, encore une fois, au ralentissement important de l'industrie mondiale des pâtes et papiers.

La direction de GLV dit qu'elle entend continuer d'exercer un suivi étroit de la situation économique mondiale, et qu'elle agira avec promptitude en implantant des mesures additionnelles de réduction des coûts, si elle le juge approprié selon sa lecture des tendances du marché. A cet effet, GLV souligne que sa stratégie de sous-traitance manufacturière lui confère la flexibilité nécessaire pour ajuster rapidement sa structure de coûts à la réalité des marchés.