Les autorités françaises viennent d'accorder un contrat à SNC-Lavalin (T.SNC) dans le cadre des efforts pour ramener une épreuve de Formule 1 dans le pays d'ici 2011.

Le géant montréalais de l'ingénierie effectuera les études techniques en vue de la construction des bâtiments qui borderont le futur circuit du Grand Prix de France, entre Flins-sur-Seine et Les Mureaux, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Paris.

Les nouvelles installations doivent permettre à la France de récupérer son Grand Prix, qui s'est tenu au circuit de Magny-Cours de 1991 à 2008. La France a perdu son droit de présenter l'épreuve après que le grand manitou de la F1, Bernie Ecclestone, ait décrété que Magny-Cours ne répondait plus aux normes.

Parmi les bâtiments à construire figurent l'immeuble principal, des gradins pouvant accueillir 120 000 spectateurs et un centre de conférence de 2900 mètres carrés. Coût prévu du projet: 112 millions d'euros (185 millions $).

Au cours d'un entretien téléphonique, Pascal Cirasse, vice-président européen de SNC-Lavalin, n'a pas voulu préciser la valeur du contrat, mais il a indiqué qu'il s'agissait d'un mandat «important», d'une valeur de «plusieurs millions d'euros». Le financement des études est assuré par le Conseil général des Yvelines, une entité politique régionale.

Vu le contexte économique difficile et la crise que vit actuellement la F1, M. Cirasse a admis qu'il subsistait encore des «incertitudes» quant à la réalisation du circuit. Toutefois, si le projet voit le jour, SNC-Lavalin sera également chargé du suivi de la construction, une autre affaire de plusieurs millions d'euros.

C'est l'architecte français Jean-Michel Wilmotte, associé à la firme britannique Apex Circuit Design, qui dessinera le parcours de 4,5 kilomètres. Les installations doivent être construites le long de la Seine en respectant de strictes normes environnementales.

L'action de SNC-Lavalin a clôturé lundi à 31,92 $, en baisse de 1,3 pour cent, à la Bourse de Toronto.