«Encore une fausse accusation»: le président américain Donald Trump a vivement réagi mardi aux accusations - déjà connues - d'une ancienne réceptionniste de la Trump Tower qui affirme avoir été embrassée sans son consentement par le magnat de l'immobilier.

La une du Washington Post est à l'origine de l'ire présidentielle.

Rachel Crooks, qui a déjà formulé ces accusations à plusieurs reprises depuis deux ans, y compris durant la campagne, figure en effet en première page du quotidien avec une photo et un long article intitulé «Est-ce que quelqu'un écoute?».

Elle affirme qu'en 2006, alors qu'elle était âgée de 22 ans, le magnat de l'immobilier (59 ans à l'époque) l'a longuement embrassée sur la bouche, et contre son gré, devant un ascenseur.

«Une femme que je ne connais pas et - autant que je m'en souvienne - n'ai jamais rencontrée, dit en première page du Fake News Washington Post que je l'ai embrassée (pendant deux minutes) à dans le lobby de la Trump Tower il y a 12 ans», a lancé le président américain sur Twitter.

«Cela n'a jamais eu lieu! Qui ferait cela dans un lieu public avec des caméras de sécurité. Encore une fausse accusation», a-t-il ajouté.

«Pourquoi le Washington Post n'écrit-il pas sur les femmes qui acceptent de l'argent pour inventer des histoires me concernant? L'une d'elles s'est fait rembourser son emprunt immobilier», a-t-il encore écrit.

Fin 2017, Rachel Crooks avait raconté cet épisode en détail, sur un plateau de télévision, avec deux autres femmes ayant déjà mis en cause Donald Trump. «J'étais choquée, anéantie», avait-elle affirmé, expliquant s'être sentie «un peu menacée».

Loin d'apaiser la polémique, cette vive riposte du locataire de la Maison-Blanche pourrait contribuer à braquer les projecteurs un peu plus sur son comportement vis-à-vis des femmes.

À de nombreuses reprises, Donald Trump a dénoncé les «histoires inventées» de celles qui l'accusent de comportements sexuels déplacés.