Les reventes de logements aux États-Unis, qui étaient attendues en baisse en septembre, ont finalement légèrement augmenté, mettant fin à trois mois de baisse continue, selon les chiffres publiés vendredi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Leur nombre est remonté à 5,39 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, en progression de 0,7%, alors que les analystes tablaient sur un recul à 5,29 millions (contre 5,35 millions en août).

«Le manque de stocks persistant et les ouragans récents ont toutefois mis en sourdine l'activité générale et se sont traduits par une baisse par rapport au même mois de l'année d'avant», a commenté NAR dans un communiqué.

Sur un an, les ventes de logements anciens ont ainsi diminué de 1,5% comparé à septembre 2016.

«Les ventes de logements restent ces derniers mois à leur plus bas niveau de l'année et peinent à percer malgré l'intérêt considérable des acheteurs dans la plupart des régions du pays», a commenté Lawrence Yun, l'économiste en chef de l'association professionnelle.

Selon M. Yun, les ventes auraient pu être plus solides en septembre, mais celles-ci ont été contrariées par le passage des ouragans Harvey et Irma au Texas et dans le Sud de la Floride fin août début septembre.

Le prix médian d'un logement ancien s'élevait à 245 100 dollars en septembre, en progression de 4,2% sur un an, marquant une hausse pour le 67e mois de suite.

Par ailleurs, les stocks de logements à vendre ont augmenté fin septembre de 1,6% sur le mois avec 1,90 million de logements ancien à vendre. Mais ils sont en recul de 6,4% sur un an, montrant un repli sur douze mois pour le 28e mois d'affilée.

Ces stocks représentent 4,2 mois de ventes au rythme actuel des signatures de contrats de cession, contre 4,5 mois il y a un an.

«Environ les deux tiers des locataires estiment que c'est le bon moment pour acheter», a également relevé Yun. Mais leurs aspirations sont freinées par le choix limité de logements dans leur gamme de prix.