Un jury de Los Angeles a ordonné à Johnson & Johnson de verser 417 millions $ US à une plaignante qui a soutenu dans sa poursuite que le talc contenu dans la populaire poudre pour bébé cause le cancer des ovaires lorsqu'il est appliqué de façon régulière pour l'hygiène féminine.

Une porte-parole de la Cour supérieure du comté de Los Angeles, Liz Martinez, a confirmé le verdict, lundi.

La plaignante dans cette affaire, Eva Echeverria, alléguait que Johnson & Johnson n'avait pas suffisamment prévenu sa clientèle des liens potentiels entre le talc et le cancer des ovaires pour les femmes qui utilisaient régulièrement de la poudre pour bébé pour leur hygiène personnelle.

«Mme Echeverria se meurt de ce cancer des ovaires et elle m'a dit que tout ce qu'elle voulait faire était d'aider les autres femmes à travers le pays qui souffrent du cancer des ovaires à cause de leur utilisation de Johnson & Johnson pendant 20 ou 30 ans», a indiqué son avocat, Mark Robinson.

Johnson & Johnson compte porter le jugement en appel, a indiqué une porte-parole de la société, Carol Goodrich.

Mme Goodrich a affirmé que bien que l'entreprise compatisse avec les femmes atteintes du cancer des ovaires, elle estime que la science accrédite l'innocuité de la poudre pour bébé de Johnson & Johnson.

Un juge de Saint-Louis, au Missouri, avait également condamné l'entreprise à verser 110,5 millions $ US à une femme à qui on avait diagnostiqué un cancer des ovaires en 2012 et qui utilisait fréquemment la poudre de talc.

Johnson & Johnson a également perdu d'autres procès du genre aux États-Unis.

Mme Goodrich a affirmé que l'entreprise est prête à faire face à d'autres procès aux États-Unis et continuera de défendre l'innocuité de ses produits.