Les activités de l'entreprise General Motors (GM) pourraient fort bien être perturbées par un débrayage d'environ 50 000 travailleurs aux États-Unis.

Les employés en question sont représentés par le syndicat des Travailleurs unis de l'automobile (TUA). Cette organisation menace de déclencher une grève advenant le cas où une entente de principe n'aurait toujours pas été conclue à 23 h 59 dimanche soir.

Les négociations se poursuivent à Detroit, au Michigan.

L'une des principales pommes de discorde entre les parties patronale et syndicale demeure la volonté de la direction de réduire ses coûts de main-d'oeuvre pour qu'ils correspondent davantage à ceux des constructeurs automobiles étrangers disposant d'usines en sol américain.

Dernièrement, les TUA avaient également menacé de tenir un débrayage au moment où les pourparlers stagnaient avec les représentants de Fiat Chrysler. Finalement, un nouveau contrat de quatre ans avait pu être négocié.

Les patrons de GM ont indiqué, samedi, qu'ils continuaient de penser qu'un « accord qui serait à la fois bon pour la main-d'oeuvre et pour l'entreprise » pouvait toujours être obtenu in extremis.

Chez General Motors, les négociations avaient commencé en juillet.