Le secrétaire américain au Trésor Jack Lew a affirmé mercredi devant une commission du Congrès que «les chocs extérieurs» pouvaient «perturber la stabilité financière aux États-Unis».

«Avec l'intégration mondiale des marchés financiers que nous connaissons aujourd'hui, les chocs extérieurs ont la capacité de perturber la stabilité financière aux États-Unis», a déclaré, avant d'évoquer la crise grecque, M. Lew lors d'une audition devant la Commission des services financiers de la Chambre des représentants.

Il a poursuivi en citant l'exemple grec où «les négociations et la voie vers un accord sont complexes et pleines de défis».

«Nous continuons de pousser pour un accord rapide afin que la Grèce puisse être capable d'honorer ses échéances», a répété le secrétaire américain au Trésor qui s'est entretenu mardi avec le premier ministre grec Alexis Tsipras.

Au cours de ce témoignage au Congrès consacré au bilan annuel du Conseil américain de surveillance de la stabilité financière (FSOC), le ministre a aussi évoqué l'impact des bas taux d'intérêt qui, en se prolongeant, «continuent d'encourager une prise de risque accrue sur les marchés financiers».

«Cela conduit certaines firmes à prendre davantage de risques en détenant des actifs à maturité plus longue et en détendant les normes d'octroi de prêts entre autres», a-t-il affirmé.

M. Lew a particulièrement pointé du doigt le secteur des assurances où la prise de risques accrus se reflète dans «l'allongement de la durée des portefeuilles de titres et dans l'investissement dans des actifs moins liquides ou de moindre qualité».