La hausse d'une taxe sur les passagers internationaux aux États-Unis, un temps envisagée par le Congrès, n'a finalement pas été incluse dans la loi de finances 2014, dévoilée lundi, se sont félicitées mardi les compagnies aériennes américaines.

Mais la hausse prévue de la taxe de sécurité annoncée en décembre, de 2,50 dollars par vol (maximum de 5 dollars par aller) à 5,60 dollars par aller à partir de juillet, n'est pas remise en cause par la nouvelle loi de finances et entrera bien en vigueur, conformément au budget adopté alors par le Congrès.

Le Sénat américain avait envisagé d'augmenter en 2014 les frais imposés aux passagers pour les contrôles d'immigration, de 7 à 9 dollars. Mais, après un lobbying intense du secteur aérien, cette hausse n'a finalement pas été inscrite dans la loi de finances rendue publique lundi, et qui doit être adoptée cette semaine par le Congrès.

Le président d'Airlines for America, Nicholas Calio, s'est félicité dans un communiqué mardi que les élus «aient reconnu l'importance de l'aviation commerciale pour l'économie et l'emploi, en élaborant une loi de finances qui permette au secteur aérien de continuer à se développer sans entraves».

Le gouvernement américain a nationalisé en 2001 la sécurité dans les aéroports après les attentats du 11-Septembre et emploie aujourd'hui 55 600 fonctionnaires chargés principalement des contrôles de sécurité sur les passagers et bagages.

La taxe de sécurité dite «11-Septembre» qui montera à 5,60 dollars par aller (quel que soit le nombre de correspondances) en juillet permettra de financer 43% des dépenses de sécurité de l'Administration de la sécurité des transports (TSA), au lieu de 30% actuellement.

Elle s'ajoute à une myriade de taxes et frais imposés par ailleurs (sécurité, infrastructures, taxes d'aéroports...) et qui représentent environ 20% du prix total d'un vol intérieur aux États unis, selon Airlines for America.