Les offres d'emplois aux États-Unis ont atteint en mars leur plus haut niveau depuis la panique financière de septembre 2008 ayant précipité la récession de l'économie américaine, selon des chiffres officiels publiés mercredi à Washington.

Il y avait fin mars un peu plus de 3,1 millions d'offres d'emploi disponibles dans le pays, en données corrigées des variations saisonnières, indiquent ces chiffres publiés par le département du Travail.

Il faut remonter à septembre 2008 pour retrouver un nombre d'offres plus élevé, ajoute le Ministère, précisant que c'est la première fois depuis cette date que le nombre des offres d'emploi est supérieur à 3 millions pendant deux mois d'affilée.

À titre de comparaison, selon le rapport mensuel sur l'emploi publié vendredi dernier par le même ministère, le pays comptait 13,7 millions de chômeurs officiels, fin avril, auxquels il convient d'ajouter environ 6 millions de chômeurs exclus statistiquement de la population active mais souhaitant travailler.

De plus, 8,6 millions de personnes souhaitant travailler à plein temps n'occupent qu'un emploi à temps partiel, faute de mieux.

Le taux de chômage officiel américain est remonté de 0,2 point en avril, à 9,0% malgré une forte progression des embauches.

Au rythme moyen des embauches constaté sur les trois derniers mois, le pays mettrait environ sept ans à récupérer l'intégralité des emplois perdus pendant la crise.

Tablant sur une accélération des créations d'emploi à venir, les dirigeants de la banque centrale (Fed) prévoient que cela devrait prendre un peu moins longtemps, environ cinq ans.