La nouvelle audience pour la peine de l'ancien magnat de la presse Conrad Black en lien avec deux chefs d'accusation aura lieu le mois prochain, tel que prévu.

Black a brièvement comparu, lundi, devant une cour fédérale de Chicago, aux États-Unis. La juge de district Amy St. Eve a confirmé qu'elle dévoilera sa décision le 24 juin.

Une cour d'appel avait annulé deux des quatre condamnations imposées à l'endroit de Black, l'an dernier. Le tribunal s'était appuyé sur un jugement de la Cour suprême des États-Unis, qui avait restreint le pouvoir des lois sur les «services honnêtes» - un concept qui avait été utilisé pour condamner l'homme d'avoir fraudé des investisseurs de la compagnie Hollinger International Inc.

La cour d'appel avait également maintenu deux chefs d'accusation - l'un pour fraude et l'autre pour entrave à la justice.

Black a déposé une demande pour que la Cour suprême entende sa requête en appel en lien avec ces deux accusations.

L'empire médiatique de Conrad Black comprenait, à son apogée, le quotidien torontois The National Post, le Chicago Sun-Times, The Daily Telegraph de Londres, le Jerusalem Post, et des dizaines de plus petits journaux au Canada et aux États-Unis.

L'homme d'affaires et auteur, né au Canada, a été libéré sous caution l'an dernier d'une prison de la Floride. Il avait purgé deux des six années et demi de sa peine en lien avec les quatre condamnations dont il avait fait l'objet.