Environ la moitié des économistes d'entreprises américains interrogés par leur association professionnelle (NABE) n'ont pas senti d'effet du plan de relance sur leurs ventes, selon une étude publiée lundi.

Sur 61 de ces économistes qui se prononcés auprès de la NABE en octobre, 51% ont estimé que ce plan de 787 milliards de dollars promulgué en février, n'avait pas eu de conséquence pour la demande de leurs produits ou services.

Pour la NABE, cela montre que «l'effet de la relance, qu'il soit positif ou négatif, n'a toujours pas atteint de nombreuses entreprises».

Parmi les économistes qui ont remarqué cet effet, 38% l'ont ressenti positivement: 36% qui ont trouvé leur ventes «légèrement plus élevées» que s'il n'y avait pas eu de plan de relance, et 2% «considérablement plus élevées».

En revanche, 11% l'ont ressenti négativement, dont 5% qui ont enregistré un chiffre d'affaires «considérablement moins élevé».

La Maison Blanche considère que l'effet du plan de relance sur la croissance a été le plus fort aux deuxième et troisième trimestres, et qu'il devrait désormais s'estomper progressivement.

L'impact a été le plus fort pour le secteur secondaire, avec 46% l'ayant ressenti positivement, contre 38% dans les «transports, services aux collectivités, communication et information» et 20% dans la «finance, l'assurance et l'immobilier».

Dans cette étude trimestrielle, la NABE a fait état des prévisions de croissance des économistes d'entreprises en 2010, dont plus de trois quarts l'estiment autour de 2%.

Ils sont à peu près aussi nombreux à l'estimer entre 1 et 2% (37% de ceux qui ont répondu) qu'entre 2 et 3% (36%). Aucun ne voit le produit intérieur brut reculer, 18% prévoient une croissance de moins de 1%, et 9% tablent sur 3 à 4%.