Les ventes de logements anciens aux États-Unis ont augmenté un peu moins qu'attendu en mai, progressant de 2,4% par rapport à avril, pour s'établir à 4,77 millions d'unités en rythme annuel, a annoncé mardi l'Association nationale des agents immobiliers (NAR).

Pour avril, le chiffre a été revu à la hausse, à 4,66 millions d'unités, soit une progression de 2,4% également par rapport au mois précédent.

Les analystes s'attendaient à ce que les reventes de logements atteignent 4,82 millions d'unités en mai.

Malgré leur bond, les ventes restent toutefois inférieures de 3,6% à leur niveau de mai 2008.

«Le niveau historiquement bas des taux d'intérêt a clairement attiré des acheteurs sur le marché, et les logements restent à un prix très accessible», estime l'économiste de la NAR, Lawrence Yun, cité dans le communiqué.

«Les primo-accédants ont également été portés par les effets du crédit d'impôt de 8.00 dollars» institué à leur intention, ajoute-t-il.

Le stock de logements à vendre a reculé de 3,5% en mai, à 3,80 millions d'unités. Il faudrait 9,6 mois pour l'écouler au rythme actuel des ventes, contre 10,1 mois en avril.

«Si la progression des ventes est moins forte qu'attendu, c'est en partie en cause» de difficultés rencontrés par les acheteurs dans l'obtention des crédits nécessaires à la réalisation des transactions.

«Les promesses de ventes de logement montrent une bien plus forte activité, mais les contrats ne sont pas finalisés», explique-t-il.