Voici les principales dispositions du gigantesque plan de relance économique américain de 787 milliards de dollars US issu d'un compromis entre la Chambre des représentants et le Sénat.

Un tiers est constitué d'allégements fiscaux, soit environ 286 milliards de dollars US et le reste de dépenses publiques sur des projets susceptibles de participer à la relance économique.L'objectif est de créer ou sauver trois à quatre millions d'emplois.

Parmi les réductions fiscales figure la mesure phare voulue par le président Obama pour honorer ses promesses de campagne. Environ 95% des familles américaines devraient en bénéficier. Les personnes seules empocheront 400 $ et les familles 800 $ par an en 2009 et 2010.

Initialement cette mesure prévoyait 500 et 1000 dollars, mais les deux chambres ont dû trouver un compromis pour en réduire le coût.

Figurent aussi dans le projet plus de 20 milliards en réductions d'impôt destinées aux entreprises.

Parmi les autres mesures les plus emblématiques, figure la reconduction et l'aménagement d'un crédit d'impôt pour les énergies renouvelables qui coûtera 13,1 milliards. Au total, les dépenses dans le secteur des énergies renouvelables s'élèvent à 19,9 milliards.

À noter également 11 milliards destinés à moderniser le réseau électrique.

Par ailleurs, 43,7 milliards en dépenses sociales seront allouées à l'aide aux familles et aux personnes touchées par la crise, dont 26,9 milliards pour prolonger un dispositif d'urgence pour l'indemnisation des chômeurs.

Au chapitre des infrastructures, les autoroutes recoivent 27,5 milliards et les transports publics 8,4 milliards.

Le logement social va bénéficier d'une enveloppe de près de 10 milliards.

Dans le domaine de la science, plusieurs agences et instituts de recherche vont obtenir près de 6 milliards, dont 1 milliard pour la NASA.

Le secteur de la santé obtient 19 milliards pour développer des emplois liés aux nouvelles technologies.

Le chapitre de l'éducation, d'un total de 105,9 milliards, prévoit un «fonds de stabilisation budgétaire» pour les États d'un total de 53,6 milliards, destiné notamment à financer des rénovations d'établissements scolaires.