La vague de chaleur qui déferle actuellement sur le nord-est du continent permet à Hydro-Québec d'exporter en Nouvelle-Angleterre aux prix les plus élevés de l'été.

Le prix moyen journalier était de 8 cents US le kilowattheure hier et celui prévu pour aujourd'hui est de 12,5 cents US le kilowattheure sur le marché de la Nouvelle-Angleterre, a fait savoir hier la porte-parole d'Hydro-Québec, Lynn St-Laurent.

« Ce sont, pour [hier] et [aujourd'hui], les prix les plus élevés depuis le début de l'été dans ce marché », précise-t-elle.

Pendant la période de canicule du début de juillet, le prix moyen journalier avait atteint 6,6 cents US le kilowattheure.

Il fait plus chaud à Boston actuellement que lors de cette période de canicule. Des avertissements ont été lancés hier par les services de météo de l'État en prévision de températures qui pourraient atteindre 105 °F (40,5 °C) aujourd'hui dans certaines villes.

UNE DEMANDE ACCRUE

La demande accrue est un autre facteur qui pousse le prix de l'électricité à la hausse. Au début de juillet, beaucoup de gens étaient en vacances, alors qu'actuellement, les besoins de climatisation, et donc la consommation, sont plus élevés qu'au début de l'été, explique Hydro-Québec.

Les prix sur le marché de New York sont aussi plus élevés, mais ils ne dépassent pas le niveau atteint lors de la période de chaleur intense qui s'est étendue du 29 juin au 5 juillet.

La société d'État essaie de maximiser ses exportations d'électricité pendant ces périodes de forte demande où les prix grimpent en flèche. Elle est toutefois limitée par la capacité des interconnexions avec les marchés américains. « Si nous avions une interconnexion additionnelle, nous serions en mesure d'acheminer davantage d'énergie en Nouvelle-Angleterre », dit Lynn St-Laurent.