Le chef du Parti libéral, Philippe Couillard, a promis de faire «les téléphones, même pendant la campagne», pouvant aider à régler le lock-out qui perdure depuis sept mois entre la direction de l'aluminerie de Bécancour et ses travailleurs.

Dans une entrevue accordée à la station de radio 106.9 FM, à Trois-Rivières, en Mauricie, le premier ministre sortant a reconnu avoir des «leviers limités», puisqu'il s'agit d'un conflit privé. Il a cependant ajouté que «le conflit ne peut pas continuer plus longtemps» considérant les récents tarifs douaniers imposés par les États-Unis sur les exportations canadiennes d'acier et d'aluminium.

Jeudi soir, M. Couillard a rencontré des travailleurs de l'aluminerie de Bécacour qui l'attendaient lors de son premier rassemblement de la campagne. Les manifestants réclamaient un geste du premier ministre sortant pour mettre fin au conflit.