Les décisions du gouvernement visant à utiliser en priorité l'électricité provenant de l'éolien et d'autres sources d'énergie alternatives ont coûté 2,5 milliards de dollars en huit ans aux contribuables, conclut la vérificatrice générale.

«L'adoption de décrets gouvernementaux» visant à faire l'achat en priorité d'énergie des parcs éoliens, de la biomasse et des mini-centrales a entraîné «un coût d'approvisionnement supplémentaire que nous avons estimé à 2,5 milliards de dollars de 2009 à 2016». On parle de 730 millions pour 2016 seulement.

Cette facture a été refilée aux contribuables. Le montant de 2,5 milliards «a été récupéré dans les tarifs d'électricité», dit la VG.

Les décrets des gouvernements Charest et Marois ont fait en sorte qu'Hydro-Québec doit acheter des blocs d'électricité provenant notamment des parcs éoliens, de la biomasse et des mini-centrales en priorité. Elle doit le faire avant d'utiliser l'électricité de ses barrages, dont le coût est plus faible.

«Il en résulte que le distributeur s'approvisionne prioritairement à un coût unitaire moyen plus élevé (8,96 cents par kWh) pour l'électricité postpatrimoniale par rapport à 2,67 cents pour l'électricité patrimoniale en 2016», explique la VG.