Les syndiqués en lock-out de l'aluminerie ABI à Bécancour ont manifesté devant l'Assemblée nationale mercredi.

Au même moment, les parlementaires ont adopté à l'unanimité une motion de Québec solidaire reconnaissant les « impacts négatifs » du conflit et demandant aux parties de reprendre les négociations.

Environ 200 syndiqués ont protesté contre le lock-out et ont réclamé le retour de la partie patronale à la table des négociations. Ils ont fait valoir que l'entreprise bénéficie de tarifs avantageux d'Hydro-Québec et que par conséquent, le pacte social avec l'aluminerie était rompu.

Rappelons que les 1000 travailleurs d'ABI sont dans la rue depuis le 11 janvier dernier. Parmi les enjeux en litige, il y a le régime de retraite ainsi que le respect de l'ancienneté dans les mouvements de main-d'oeuvre.

La ministre du Travail, Dominique Vien, a convoqué les parties vendredi matin à une rencontre afin de les ramener à la table des négociations.

Mercredi matin, en point de presse, elle a souhaité la bienvenue aux travailleurs à l'Assemblée nationale, en ajoutant que « le vrai lieu où devraient se trouver les deux parties, c'est autour d'une table de négociations ».