Le pétrole coté à New York a terminé en hausse lundi, soutenu par des commentaires favorables à une prolongation de l'accord de réduction de la production de pétrole des pays producteurs de brut.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, a gagné 2 cents pour clôturer à 56,76 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

«Le marché anticipe pleinement une prolongation de l'accord de réduction de pétrole» des pays producteurs, a indiqué Bill O'Grady de Confluence Investment.

Lors d'une conférence sur le pétrole à Abou Dhabi lundi, le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis a salué la probable reconduction de l'accord de réduction de la production de brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires.

«Je pense qu'ils continueront à faire ce qu'il faut» pour rééquilibrer le marché, a affirmé Suheil al-Mazrouei, affirmant ne pas avoir «entendu parler d'une non-prolongation».

La prorogation de l'accord «fera l'objet de discussions lorsque nous nous rencontrerons», a-t-il ajouté.

Les membres de l'OPEP et leurs partenaires producteurs de brut sont liés par un accord de réduction pétrolière dans le but de rééquilibrer l'offre et la demande et de faire remonter des prix.

L'accord court jusqu'en mars 2018, mais sa prolongation devrait être au menu des discussions lors d'une série de réunions à Vienne le 30 novembre.

Le cartel a par ailleurs revu à la baisse les prévisions de croissance de la production de brut. Cette année les pays non membres de l'OPEP devraient pomper 650 000 barils par jour de plus que l'an dernier à 57,67 mbj, ce qui représente 200 000 barils par jour de moins que dans les prévisions du dernier rapport.

«Ces données permettent aux membres de l'OPEP de s'offrir une marge de manoeuvre s'ils décident d'augmenter leur production», a indiqué M.O'Grady.

Dans le même temps, les prévisions de croissance de la production de pétrole ont été revues à la baisse. Cette année les pays non membres du cartel devraient pomper 650 000 barils par jour de plus que l'an dernier à 57,67 mbj, ce qui représente 200 000 barils par jour de moins que dans les prévisions du dernier rapport de l'OPEP.

«La demande augmente, les prévisions de production diminuent, les marchés apprécient. Mais la hausse est légère, cela signifie que le marché reste attentiste», a indiqué Robert Yawger de Mizuho Securities.