Les cours du pétrole ont terminé en hausse mercredi, balayant des stocks américains peu engageants pour se concentrer sur les signes de réduction de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

Le prix du baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, a gagné 1,07 $ à 53,88 $ sur le contrat pour livraison en mars au New York Mercantile Exchange (NYMEX).

«Il semblerait que l'on se concentre sur les informations de ces derniers jours indiquant que les pays de l'OPEP ont réduit leurs extractions», a mis en avant Kyle Cooper, de IAF Advisors.

Depuis le 1er janvier, deux accords de diminution de la production de brut sont entrés en vigueur, l'un conclu au sein de l'OPEP, l'autre avec ses alliés dont la Russie.

L'annonce de ces pactes à la fin de l'année 2016 a fait remonter le prix du baril mais depuis des doutes subsistent sur leur mise application.

«Les premières estimations pointent vers des réductions de l'ordre de 82% par rapport aux promesses effectuées pour janvier 2017, ce qui est généralement perçu comme suffisant pour garder un niveau plancher en-dessous des prix», a rapporté Tim Evans de Citi dans une note.

Cette perspective a éclipsé des stocks hebdomadaires de pétrole en plus forte hausse que prévu aux États-Unis, que ce soit pour le brut comme pour l'essence et les produits distillés.

La production américaine a toutefois un peu reculé, ce qui a pu temporairement calmer les inquiétudes d'investisseurs craignant ces derniers jours qu'un regain des extractions de pétrole de schiste aux États-Unis ne vienne effacer la limitation de l'offre engagée par l'OPEP.

Autre indication favorable aux cours relevée par le marché, les stocks au terminal de Cushing (Oklahoma) qui servent de référence pour la cotation à New York, ont connu une forte baisse, de 1,3 million de barils.