Le chef de la direction de TransCanada affirme que l'entreprise s'entretiendra avec les expéditeurs afin de déterminer s'ils appuient encore Keystone XL après la nouvelle vie donnée au projet d'oléoduc par le président américain Donald Trump cette semaine.

Dans ses premiers commentaires depuis que M. Trump a invité l'entreprise canadienne à soumettre de nouveau leur demande pour la construction de l'oléoduc transfrontalier, Russ Girling a dit croire que la pertinence économique du projet pouvait encore aujourd'hui être démontrée.

Le chef de la direction a dit que TransCanada n'avait pas encore «discuté directement» de la question avec ses clients, puisque la concrétisation de Keystone XL n'était pas dans son «horizon de planification au milieu de l'année dernière».

Dans des propos tenus à l'occasion d'une présentation web d'une conférence d'investisseurs de Marchés des capitaux CIBC, mercredi, à Whistler, en Colombie-Britannique, M. Girling a ajouté s'attendre à ce que l'accès au «plus important marché de raffinage de pétrole lourd au monde sur la côte du golfe du Mexique» demeure attrayant pour les clients de TransCanada.

Le projet de l'oléoduc Keystone XL - évalué à 8 milliards - doit transporter notamment le pétrole issu des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'aux raffineries du sud des États-Unis.

TransCanada a dit mardi par communiqué qu'elle préparait sa demande pour un permis présidentiel à la suite de l'endossement du projet par M. Trump.