Les cours du pétrole reculaient légèrement mercredi en fin d'échanges européens après une séance en dents de scie, les déclarations de dirigeants de l'OPEP s'avérant être aussi dures à interpréter que les données sur les réserves américaines.

Vers 17 h GMT (midi à Montréal), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 49,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse d'un cent par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance gagnait 10 cents à 48,13 dollars.

Malgré l'instabilité du marché, les cours de l'or noir restaient proches de leur niveau d'ouverture, ballotés par les déclarations de membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs partenaires, dont l'accord de limitation de la production est au coeur des préoccupations des marchés.

Le premier ministre irakien, Haidar Al-Abadi, a déclaré que son pays allait limiter sa production, ce qu'il avait refusé de promettre pour l'instant, rapportait l'agence Bloomberg.

«Nous limiterons la production pour préserver les prix», a déclaré le premier ministre du deuxième producteur du cartel.

L'OPEP doit se réunir pour sa réunion officielle le 30 novembre à Vienne.

Les marchés ont également observé en cours de séance la publication des données du département américain de l'Énergie (DoE), qui a fait état d'une baisse surprise des réserves de brut aux États-Unis.

Lors de la semaine achevée le 18 novembre, les réserves commerciales de brut ont reculé de 1,3 million de barils à 489 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une hausse d'un million.

Les réserves d'essence ont avancé de 2,3 millions de barils, contre une hausse de 900 000 barils attendue par les analystes, et les stocks de produits distillés ont augmenté de 300 000 barils, alors que les experts interrogés par Bloomberg comptaient sur un déclin d'un million.

«Ces données nous rendent modérément optimistes, avec une hausse de la demande et une baisse des réserves de brut due à une plus forte activité des raffineries et une baisse des importations», commentait Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets.