Le dirigeant d'une des plus grandes banques au Canada, la Scotia, presse le gouvernement Trudeau d'investir dans le projet de pipeline d'Énergie Est.

Brian Porter, président du conseil d'administration de la Banque Scotia, affirme que le projet pourrait stimuler l'économie canadienne «chancelante» en créant des milliers d'emplois et en permettant au pétrole de l'Alberta de faire sa place sur les marchés mondiaux.

Le pipeline proposé de 4600 kilomètres de la société TransCanada est fortement contesté, notamment par les maires de la grande région de Montréal, appuyés par les organismes environnementaux. La Communauté métropolitaine de Montréal estime que les retombées économiques seraient bien minces en comparaison des coûts qu'entraînerait un déversement majeur.

Cette opposition a été dénoncée par plusieurs élus de l'Ouest canadien, dont le premier ministre de la Saskatchewan Brad Wall. M. Wall a été cinglant, en laissant entendre que les maires de la région de Montréal «devraient peut-être rembourser les 10 milliards $ reçus en péréquation de l'Ouest canadien».